Moto à bascule 2/3 – bascule et assemblage

Cet article est la suite de celui-ci traitant de la préparation de la fabrication de la moto à bascule. Nous aborderons ici la finalisation de la moto en elle même, puis dans un prochain article la fabrication de l’arceau et du siège.

Le système de bascule

Le dimensionnement des bras pour le système de bascule a été un vrai casse-tête ! Non je déconne, en fait ça a été très simple. Mes recherches m’ont amenées à penser que leur taille a pour seule influence la vitesse d’oscillation. A noter tout de même que des bras au rayon trop prononcé et trop court peut amener la moto ou le cheval à bascule à se retourner si le « pilote » y va trop fort. J’ai donc pris la taille de la moto et adapté les bras en fonction. Le tout a été de placer la moto assez haut, mais pas trop. Oui, je sais, c’est précis comme analyse.

Au passage, le traçage des bras m’a amené à tracer des cercles de plus de 4 mètres de diamètre. Obligé de tracer à plat dans le garage avec une cordelette comme compas … pratique. La plus grosse difficulté a été d’avoir une surface bien régulière afin d’éviter les à-coups une fois en mouvement. Une fois la découpe faite à la scie sauteuse, j’ai utilisé ma ponceuse lapidaire pour lisser le tout et avoir un rendu propre. Les deux bras m’ont occupés à eux tout seul une après midi complète, ce sont sans contexte -et de loin- les pièces qui m’ont prises le plus de temps.

et voilà une moto à bascule qui … bascule

Comme expliqué dans l’article précédent, les traverses qui font le lien entre les bras et la moto n’ont pas eu l’honneur d’avoir un plan. Ceci pour la simple et bonne raison que je ne savais pas trop comment les faire. De plus, je voulais pouvoir me rendre compte de la portée de l’ensemble, de comment faire pour avoir quelque chose d’esthétique et de la bonne solution technique pour les positionner.

Je suis donc parti sur la solution de fabriquer 3 traverses. Une au niveau de chaque roue et la troisième au centre sous le châssis. Chaque traverse est encastrée et collée dans les bras et dans la moto. En pratique, cela implique de faire rentrer deux encoches l’une dans l’autre, rien de très compliqué en dehors d’un peu de précision dans les tracés et les découpes. Les fixations sur les bras sont renforcées avec 2 vis à bois.

L’assemblage

Avant de coller le tout et de passer aux « détails », j’ai passé un coup de fraise à chanfrein sur toutes les arrêtes qui resteront exposées. L’intérêt est d’avoir un rendu beaucoup plus propre et d’éviter les arrêtes saillantes pouvant abîmer les mains fragiles des enfants.

La moto en elle même est juste collée vu que les efforts sont repris en grande partie par les axes et par les traverses du système de bascule. Tout le jeu a été de coller chaque élément et de les maintenir en position avec des serres joint le temps que ça sèche. Rien de compliqué, mais quand même assez chronophage.

Une fois assemblée, la moto supporte mon poids et ne risque pas de se coucher sur le coté. Même si elle n’est pas destinée à être utilisée par un adulte, c’est quand même bon signe quand à la solidité du tout.

colle + serre joints et ça tient !

J’avais dans l’idée de rajouter des fixations en plus par des tourillons. Mais au final, vu que la solidité de l’ensemble est suffisante, j’ai choisi de m’en passer.

Les « détails »

Je ne suis pas sur que le terme « détail » soit le plus adapté. Il regroupe en effet notamment le guidon, le réservoir et la base de la selle.

Pour cette dernière, rien de très compliqué, il s’agit juste d’une planche découpée et chanfreinée. Elle est juste visée par le dessus dans le montant. A noter que sur la photo ci après, il s’agit de la première version de la selle puisque j’ai du l’agrandir pour y ajouter un arceau.

Le réservoir est formé de deux planches collées de chaque coté. Toute la difficulté a été de leur donner une forme la plus proche possible du corps de la moto à bascule. Du fait d’un petit décalage lors du collage, j’ai du de toute façon reprendre le tout à la ponceuse afin d’avoir quelque chose de bien propre. La forme du réservoir est dessiner à la main et ne suis pas exactement la forme définie sur le plan. J’ai préféré une forme plus proche de celle de la Honda Sabre Switchblade, ou d’un style résolument Bobber.

Le réservoir en cours de collage

Le guidon est formé à partir de barre de 18mm en hêtre. Ce sont d’ailleurs les mêmes barres que celles utilisées pour les axes. J’ai simplement taillé des « encoches » aux bouts et les ai fixés à l’aide d’une vis à bois. L’ensemble n’est pas assez solide à mon goût et aura besoin d’être revu par la suite. A noter que sur les photos le guidon n’est pas en position définitive. Je l’avais juste relevé pour travailler sur le réservoir.

détail de l’assemblage du guidon

Et pour finir, j’ai choisi de ne pas représenter le moteur afin de ne pas surcharger l’ensemble. De plus, je ne suis absolument pas sur d’arriver à faire quelque chose qui rende bien. De toute façon, je trouve que dans cette configuration, le style et le look de l’ensemble sont déjà vraiment sympas. Donc ça restera comme ça !

La suite ICI !


Liste de l’outillage utilisé (liens d’affiliation – Qu’est-ce que c’est ?) :


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