Je voyais passer depuis un moment sur Pinterest des tableaux en bois qui me faisait de l’oeil (par exemple, ou encore, et encore), et je voulais donc me frotter à l’exercice.
Il se trouve que j’avais un tas de planche de palettes et de chutes à dispo …
Et un mur vide derrière mes toilettes, même si ça marche aussi avec d’autres murs, rassurez vous :-).
A partir de là, vient une étape que je ne réalise pas toujours, mais qui permet de se projeter et de valider ce qu’on a en tête : le dessin !
Une fois d’accord avec moi-même sur le projet et l’ayant validé avec ma cheffe de projet-directrice Générale de la Déco préférée, ne reste plus que la réalisation.
Comment découper de travers du bois de palette
A ce moment là s’est posée la question du découpage des planches, avec un angle. Les découpes devant être droites et les planches n’étant pas très larges, j’ai réfléchi à faire les choses à peu près intelligemment pour ne pas inclure des bouts de doigts dans les matériaux utilisés. Ayant mon support du scie circulaire à dispo, j’ai donc fabriqué pour l’occasion un chariot de découpe spécifique.
Réutiliser des chutes et ce qui traîne dans l’atelier est un peu un mantra chez moi, mais là je suis fier de ma performance :
- le plateau est une chute de provenance inconnue
- Les montants en bois viennent des portes de mon ancienne cuisine
- Les U métalliques sont des éléments de fixation de parabole
- La visserie provient de ma boite-à-visserie-récupérée
Le principe du chariot est très simple : tracer sur la planche la future découpe. Placer la planche sur le chariot sous les bras d’appui et serrer les écrous. Couper. Desserrer et passer à la planche suivante.
Après quelques découpes et en moins de temps qu’il ne faut pour faire le chariot, on obtient donc :
Toutes les planches ont été passées à la fraise à arrondir avec la défonceuse fixée sous le support fabriqué pour la réalisation des tirelires à don pour le Téléthon. J’ai également passé un bon coup de ponceuse un peu partout sans chercher à avoir des surfaces parfaitement lisses, afin de conserver le grain visible.
Pour le centre du « soleil », j’ai du taper dans un bout de chute et faire un peu de collage sur chant pour avoir une planche assez large.
Des couleurs pour un tableau soleil coloré
A partir de là, retour à la planche à dessin (un cahier) pour choisir les couleurs. L’idée était de partir sur un ensemble noir-rouge-or-argent.
Puis pour valider le design choisi, je suis passé sur Gimp, qui permet assez simplement de faire varier les couleurs pour faire son choix.
Vous remarquerez l’apparition d’une nouvelle couleur (ce n’est pas saumon, c’est cuivre). Suite à négociations (intenses) avec ma Cheffe de projet adorée, j’ai réduit la longueur des rayons pour ramener la taille du tableau à 1.20m de haut, contre 1.50m d’origine. J’ai également découpé les planches dans la longueur pour créer un « halo » autour du soleil.
J’ai ensuite numéroté toutes les pièces de bois et noté la couleur à appliquer, sur le dos.
Peinture : Soleil noir et rayons d’or
La peinture est faite à la bombe, en provenance du magasin de bricolage du coin. Le tableau étant fait pour être au mur dans les toilettes, il devrait être peu sollicité mécaniquement et à l’abri du soleil. Des bombes de peinture iront très bien, et pas besoin d’un apprêt.
La peinture a été un non-évènement, il s’agit juste de bien passer partout en évitant les coulures. La couleur Or a quand même fait de la résistance, du fait d’une séparation des pigments au séchage, mais au final, pas très gênant.
L’assemblage du tableau – soleil
Une fois tous les rayons peints (de la bonne couleur), j’ai découpé le support dans un bout d’agglo. La planche d’agglo provient d’un plateau de rack industriel qui partait à la benne. Je l’ai coupé de manière à ce qu’il soit invisible depuis la face avant, tout en étant le plus large possible.
Les morceaux sont collés sur la planche d’agglo et sécurisés après séchage par une vis depuis l’arrière. J’en ai profité pour échanger 2-3 rayons pour répartir aussi bien que possible les couleurs et les surfaces.
Une fois tout en place et fixé définitivement, j’ai découpé à la scie circulaire le bord pour tout mettre bien droit. Avec un guide (une règle de maçon de 3m) ça se fait tout seul.
Pour la fixation du tableau au mur, j’ai choisi de noyer les points d’accroche dans l’épaisseur de la planche d’agglo avec une plaque d’aluminium pour tenir la tête de la vis fixée dans le mur. J’avais utilisé le même système pour l‘accroche clés de sol, mais en plus travaillé.
J’ai mis deux points de fixation pour éviter que la tableau ne tourne et reste bien en place contre le mur. Les tampons sont là pour éviter de marquer le mur.
Il n’y a plus qu’à faire deux trous avec des chevilles dans le mur et de poser le tout en place.
Liste de l’outillage utilisé (liens d’affiliation – Qu’est-ce que c’est ?) :
- Visseuse (Equivalent)
- Scie circulaire (Equivalent)
- Scie sauteuse
- Perceuse à colonne
- Ponceuse
- Scie japonaise
- Défonceuse
- Serre joint
