Jeu quoridor fait main

Un jeu Quoridor 1/2 – le plateau

Alors que je recherchais un jeu de société qui changeait un peu, je suis tombé sur un jeu Quoridor. Et du coup, je m’en suis fabriqué un.

En deux mots, le jeu de Quoridor est un jeu de plateau de 81 cases séparées par une entaille dans lesquelles on peut placer des murs. A chaque tour on peut soit avancer son pion pour traverser le plateau soit placer un mur pour ralentir l’adversaire. Simple et efficace.

La fabrication est répartie sur 2 articles. Le premier (celui là) sur le plateau et le deuxième sur tout le reste.

des murs, des pions, un plateau en bois …

Le plateau de jeu Quoridor

La fabrication du plateau a été l’occasion pour moi de tester pas mal de nouvelles choses :

  • C’est la première fois que je travaille avec du Pin du Nord et du Samba. Pourquoi ces bois là ? Parce qu’ils étaient en promo (-80% !) dans un magasin du coin du fait d’un changement d’enseigne. Et aussi parce qu’ils sont de couleurs très éloignée et donc avec un rendu sympa. Ce ne sont pas des bois « parfaits » pour ce genre d’utilisation, mais faute de grives on mange des merles.
  • Le collage du plateau est une première pour moi, en tout cas à cette échelle. C’est une technique qu’on voit beaucoup et que j’avais envie de tester. J’ai vu, j’ai testé et j’ai aimé.
  • La découpe des rainures du plateau a été faite avec ma nouvelle défonceuse qu’on m’a offert … et J’ADORE cet outil !

Avec une couche de vernis transparent, le pin du nord et le Samba rendent vraiment bien avec une belle différence de couleur. Ça tombe bien, c’était l’objectif !

Samba VS pin du nord avec une couche de vernis incolore

L’intérêt d’utiliser ces deux bois différents est de pouvoir différencier deux zones différentes sur le plateau. Pour faire vite, l’objectif du jeu Quoridor est d’amener son pion depuis sa zone jusqu’à la zone de l’adversaire et du coup les zones respectives des joueur sont en samba et le reste du plateau en pin du nord. Donc à partir de là, il s’ait de découper les éléments pour que le bois soit positionné aux bons endroits, puis de coller le tout sur une planche de contreplaqué de 10mm pour maintenir le tout en position et éviter les déformations par la suite.

le plateau avant collage

Pour maintenir le tout en pression le temps du collage, j’ai utilisé des « coins » maintenus avec des serres joints, le tout vissé à l’établi (cf image plus bas). Ce n’est pas la meilleur technique mais elle marche. C’est d’ailleurs cet épisode qui m’a poussé à fabriquer des serre joints dormants. Pour le coup j’ai vraiment regretté de ne pas l’avoir fait avant car ça m’aurait été très utile.

Les finitions du plateau

Une fois le plateau collé, j’ai découpé le bords avec la scie sur table et ajouté des champs tout autour du plateau. Ils sont faits à partir de baguettes de samba et de pin du nord et finissent bien les bords. En prime ils masquent le contreplaqué qui n’est pas très joli. J’ai utilisé la même technique que précédemment pour coller les champs deux par deux.

Les champs en cours de collage

Puis j’ai poncé.

Encore.

Et encore.

Et encore.

J’ai poncé le plateau au maximum afin d’avoir une surface propre avant de tailler les encoches. En effet une fois les encoches réalisées, j’avais peur d’arrondir les cases en ponçant. Et puis ça facilite le passage de la défonceuse.

Pour réaliser toutes les encoches, j’ai utilisé une fraise de 6mm avec ma défonceuse toute neuve. J’ai simplement fixé une règle sur le plateau avec deux serre joints afin de rester bien droit et limiter les écart. La découpe se fait assez vite et sans trop de difficulté. Le tout est d’être aussi précis que possible dans le placement de la règle. Vous remarquerez que les découpes tombent pile sur les transitions entre le Samba et le pin du Nord … ou presque. J’ai quand même eu un décalage d’un petit millimètre d’un coté, mais rien de gênant.

La mauvaise blague de cette étape a été la casse intempestive de la fraise alors qu’il ne restait que 2 longueurs à faire. Et bien entendu je n’avais pas de fraise de rechange. J’ai donc été quitte pour un aller retour au magasin de bricolage du coin pour pouvoir finir.

plateau quoridor
ça défonce, ça défonce

Afin de finir le plateau, j’ai ensuite ajouté un chanfrein sur les bords. Pour information, les bords du plateau sont utilisés pour stocker les murs avant de les mettre en jeu. C’est aussi ce qui fait que le plateau est GRAND. Pour la réalisation du chanfrein, afin d’être le plus régulier possible, j’ai ajouté autant de guides que possible sur ma scie sur table et sur le nouveau guide parallèle. Le plateau étant très grand et pas très épais, je voulais assurer mon coup. Et au final le résultat est très bon.

à ce niveau là il ne reste que du ponçage … et du vernis.

(désolé pour la qualité de la photo)

Et ensuite, on re-ponce. Encore. Et encore. On répare les quelques éclats au passage. Et on re-ponce encore.

Afin de finir le plateau, j’ai rajouté des coins et des pieds avec des bouts de Niangon qui traînaient. Il s’agit du même bois que pour le Tee, entre autres. les pieds surélèvent le plateau pour un rendu que j’aime beaucoup. Quatre couches de vernis transparent protègent le plateau et lui donnent un beau fini. Le vernis fait bien ressortir le veinage du pin, j’aime beaucoup, même si j’aurai aimé trouvé une finition qui accentue encore plus la différence de couleur avec le Samba.

Alors il est pas beau mon plateau de Quoridor ?

Donc maintenant qu’on a notre plateau de Quoridor, reste à faire tout le reste … mais ce sera le sujet d’un autre article.


Liste de l’outillage utilisé (liens d’affiliation – Qu’est-ce que c’est ?) :


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *